Nous avons eu le plaisir d’échanger avec Fanch, un de nos plus fidèles utilisateurs, qui nous raconte comment Groover lui permet de développer ses projets musicaux, que ce soit en tant qu’artiste mais aussi influenceur. Guitariste de Pâle regard, jeune quintette parisien aux sonorités mélancoliques, mais aussi co-fondateur de La Fessée Musicale, blog de découvertes sonores ; Fanch arbore une double casquette dont il a eu le plaisir de partager l’expérience.
Groover a le mérite de faciliter les rencontres avec les bonnes personnes
Peux-tu nous parler de ton projet musical « pâle regard » ? Qu’est-ce qui ce qui vous a amené à produire vos propres chansons ?
Pâle regard existe depuis maintenant un peu plus d’un an. On aime bien dire que notre musique n’est ni joyeuse, ni triste, mais mélancolique. On fait plutôt de la musique de chambre, parfois de scène. Le créneau des cover band étant déjà pris on a décidé d’écrire nos propres morceaux. Mais on aime bien faire des reprises de temps en temps. On en a enregistré une il n’y a pas longtemps en studio qu’on aimerait sortir un jour…
Ça ressemble à quoi une journée type avec pâle regard au complet ?
Un subtil et savant mélange de sérieux et de décontraction, un peu à l’image de notre batteur Ferdi.
Récemment, vous avez sorti un nouveau morceau « Appel d’air » qui annonce un nouvel EP, as-tu des nouvelles croustillantes à nous donner ?
D’abord on a notre single ’Bus de nuit’ qui vient de sortir le 27 novembre. On peut voir la pochette et l’écouter sur notre site. Sinon l’EP est bouclé, il sortira le 17 janvier prochain, toujours chez nos copains de Dirty Melody Records. On organise d’ailleurs une grande release party au Pop up du label le 16 janvier avec l’autre groupe du label Mcbaise. On prévoit une longue veillée après le concert pour fêter la sortie de nos EPs respectifs, ça aura lieu au Motel.
► EVENT : Release party pâle regard
(c) Johan Rosemberg pour Mise ô Jour
Quels sont vos projets à venir ?
En ce moment on compose et on écrit des nouveaux morceaux pour la suite. On a une belle collaboration à venir avec un autre artiste de notre label et peut-être des concerts à l’étranger !
Que pensez-vous de Groover ? Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Groover nous a permis de rapidement être confrontés à l’avis d’une grande variété de personnes du milieu. Nous avons pu rencontrer pas mal de personnes avec qui nous échangeons toujours. Ça m’a aidé à bien présenter le projet et aller rapidement à l’essentiel. C’est assez addictif au début, tu mets beaucoup de cœur à envoyer ta musique au plus grand nombre et forcément, certains retours peuvent décevoir, et puis tu t’y habitue. Maintenant on arrive mieux à cibler ceux qui pourraient apprécier et promouvoir ce que l’on fait.
Tu utilises aussi la plateforme sous le nom du média La Fessée Musicale, peux-tu nous faire part de ton expérience en tant qu’influenceur Groover ?
Oui, avec La Fessée Musicale on a été un des premiers médias à rejoindre Groover dès sa première version. Quand on écrit sur un blog, on est plein de bonnes intentions, on répond à toutes les sollicitations. Puis petit à petit, pour plein de raisons il devient difficile de suivre la cadence.
La Fessée Musicale
On a donc des blogs qui croulent sous les demandes et des artistes qui croulent sous… le silence ! J’ai l’impression que Groover est en train de doucement changer les façons de promouvoir la musique aujourd’hui et c’est pas plus mal. Côté « influenceur » j’ai fait de très belles découvertes qui ont abouties à des rencontres et des invitations à des concerts comme avec Coral Pink, Prince Lao, Courrier Sud et plein d’autres.
Quels seraient tes conseils pour les jeunes artistes en développement ?
Je conseillerais juste de soigner une certaine image et une empreinte sonore avant de se jeter à l’eau. Pas besoin d’arriver forcément avec quelque chose de sophistiqué ou sur-travaillé. Il faut juste arriver avec une idée de ce qu’on fait. Être à l’aise pour en parler et un bon test par exemple. Je pense qu’une fois qu’on a l’univers graphique et sonore on est prêt car on a déjà réfléchi au projet dans sa globalité.
Ça va paraître un peu banal mais je pense que le plus important à la fin de la journée c’est les gens qui t’entourent et qui soutiennent ton projet. Et souvent quand on démarre un projet, on peut être un peu timide ou même détester aller à des soirées pour ce « être vu ». Groover a le mérite de faciliter les rencontres avec les bonnes personnes.
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