L’objectif de Pauline Chagne est clair : révolutionner l’image et la place de la harpe, la rendre dansante, pop, engagée et libérée. Groover lui a permis de gagner en visibilité et nous avons eu le plaisir de l’interviewer.
Ses deux premiers singles lui ont permis de devenir une artiste soutenue par la SACEM et d’être repérée par Mick Guzauski (Daft Punk, Mariah Carey, Jamiroquai, Barbra Streisand, Pharell Williams…).
Pauline est également sur scène au théâtre du Rond-point et en tournée, dans la pièce “Je te pardonne (Harvey Weinstein)”de Pierre Notte; une nouvelle façon pour Pauline de s’engager pour les droits des femmes après la sortie son single “Orange Sanguine”, une ode aux règles et à la féminité.
Grâce à Groover nous avons eu de très nombreux retours sur nos trois singles, ainsi que nos premiers articles, playlists et diffusions radios. On savait qu’avec groover notre musique serait écoutée et c’est quelque chose qui était très important pour moi.
– Pauline Chagne –
Pauline Chagne, quelle artiste es-tu ? Comment décrirais-tu ton projet musical ?
Je suis une chanteuse, harpiste, actrice et parolière.
Je suis une artiste qui aime sortir de sa zone de confort. C’est terrifiant mais cela m’apporte toujours beaucoup.
Je suis engagée pour les droits des femmes à plusieurs niveaux, dans mes chansons mais aussi dans les projets de théâtre dans lesquels je joue comme la pièce « Je te pardonne Harvey Weinstein », ainsi que dans mes actions sociales.
Mon projet musical c’est de la pop dansante, sentimentale, mélodique qui groove. Des synthés vintages, rythmés par de la basse et de la batterie acoustique et pimpés avec de la harpe électrique.
Quels sont les trois mots de la langue française qui t’inspirent le plus ?
Mélancolie (un peu mélodie, un peu mélodrame, en tout cas en double teinte), Coeur (je me rends compte que ce mot est présent dans presque tous mes textes) et le mot paradoxe (un mot sophistiqué pour un concept qui l’est tout autant).
Quel.le.s artistes t’ont le plus inspirée, et plus globalement, qu’est-ce qui t’inspire dans la vie ?
William Sheller, Michael Jackson, Barbara, Christine and the Queens…
Je suis inspirée par les paradoxes, les personnes qui portent ça en elles me plaisent et m’attirent.
J’aime quand il y a plusieurs lectures possibles pour un film, un livre, quand il y a du contraste.
Quand c’est sublime et désastreux, sérieux et drôle, triste mais festif….
Pauline Chagne, peux-tu nous parler de ton histoire jusqu’à aujourd’hui ?
J’ai commencé par la musique, plus précisément la harpe, à 4 ans.
Jusqu’à mes 19 ans je me suis donnée corps et âmes à la musique et à cet instrument. Concours et orchestres faisaient partie de ma vie.
J’ai ensuite fait une mauvaise rencontre sur mon chemin et je me suis rendu compte que ce qui m’animait vraiment c’était la scène.
Je suis donc entrée aux Cours Florent et suis devenue actrice. J’ai ensuite portée une pièce sur la chanteuse Barbara qui a longtemps tournée et qui, d’une certaine façon, m’a fait revenir à la musique, car j’ai soudain eu envie de chanter mes propres chansons.
J’ai, cette année-là, rencontré Antonin Tardy, le compositeur et arrangeur de mes chansons, et tout a changé.
La musique est revenue dans ma vie, j’ai écrit des chansons avec Antonin et le projet est né. La rencontre il y a deux ans avec la harpe électrique que je joue dans mes chansons a été une révélation, la harpe est réapparue pour moi et notre amour est devenu à nouveau possible.
Quelles sont tes projets pour l’année à venir ?
Je vais produire un nouveau clip, ainsi qu’un live filmé, je me consacre aussi beaucoup aux concerts, dans des salles mais aussi dans des lieux détournés.
Nous prévoyons, Antonin et moi, d’aller à Los Angeles rendre visite à Mick Guzauski (mix engineer de Daft Punk, Mariah Carey, Pharell Williams, Jamiroquai) qui a mixé notre EP « Nuit Pauline ».
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Quels conseils donnerais-tu aux artistes qui commencent la musique ?
Faites confiance à votre instinct.
Que penses-tu de Groover ? En quoi la plateforme t’a aidée ?
Grâce à Groover nous avons eu de très nombreux retours sur nos trois singles, ainsi que nos premiers articles, playlists et diffusions radios. On savait qu’avec groover notre musique serait écoutée et c’est quelque chose qui était très important pour moi. J’aime le fait que tout le monde trouve son compte avec groover, tant les artistes, que les médias… c’est en tout cas ce que l’on ressent lorsqu’on voit l’engagement que mettent de nombreux médias dans leurs réponses et dans les articles qu’ils publient à la suite de nos envois.
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