GUM CLUB vient de signer Bei-Jing après l’avoir découvert sur Groover ✨ On est partis à la rencontre de cet artiste talentueux pour découvrir son univers, ses inspirations et ses projets !
J’étais bluffé du résultat ! Ensuite l’équipe [Groover] a été super accessible et m’a filé des coups de pouce, je suis apparu dans le Hot 10, la chanson a été diffusée sur Radio Groover, il y a eu un feedback sur Instagram où Follow me a été mise en avant…Donc ça m’a apporté de la visibilité forcément, et récemment ça m’a permis de signer avec Gum Club ce qui est une sacrée avancée !
– Bei-Jing –
Bei-jing, peux-tu présenter ta musique en quelques mots ?
Pour résumer un peu, je dirais que c’est de la pop électro avec des passages rock. Les morceaux entre eux ne se ressemblent pas forcément, il y a plusieurs influences, on passe par des ambiances disco, new wave et psyché. Ensuite je pense que les chansons trouvent leur unité parce que j’essaye de créer un son cohérent entre elles, une esthétique globale.
[su_youtube_advanced url= »https://www.youtube.com/watch?v=00YnfOToiEg&feature=emb_title » title= »BEI-JING – Follow me (Official video) »]
Comment est né ce projet musical ?
Il est né de pas mal d’essais en fait. Ça faisait quelques années que j’utilisais ce nom comme pseudo quand je composais, donc ça a évolué dans le temps, j’ai joué seul, puis accompagné, j’ai essayé différentes formules mais qui ne me convenaient pas vraiment. Et puis début 2019 je suis reparti de zéro, j’ai composé une quinzaine de chansons en un mois et demi, et c’est devenu le Bei-Jing qu’on connait maintenant.
Quelles sont tes inspirations ?
Je pense que dans la façon de travailler, la personne de qui je me rapproche le plus c’est Kevin Parker de Tame Impala. Je bidouille tout seul à la maison, je fais des prises, je rajoute des instruments, j’en retire, jusqu’à ce que ça sonne comme je l’entends, et le plus souvent j’ai envie que ça sonne « groupe ». Damon Albarn fonctionne pas mal comme ça dans Gorillaz aussi, mais en collaborant avec plein de monde. C’est super intéressant comme approche ! Après des influences, conscientes comme inconscientes il y en a pas mal. J’ai écouté énormément de pop rock, les Beatles, Pink Floyd et Supertramp en tête, et de la new wave beaucoup aussi, les Cure, Depeche Mode, Indochine…Et puis j’écoute beaucoup d’électro en général.
| Voir aussi : Songwriting – Comment faire la différence avec ses chansons ?
Ça ressemble à quoi une journée avec Bei-Jing ?
Si c’est une journée de travail ordinaire, je ressemble juste à un gars qui enregistre des idées et qui s’acharne sur des boucles de son, qui les triture dans tous les sens…et sur le moment tu vois pas toujours où je veux en venir ahah ! Et l’autre partie des journées ordinaires, soit je bosse sur des vidéos, soit je fais des mails, des papiers…la vie en indé quoi ! Les jours de concerts, je suis beaucoup plus speed et à mon avis c’est marrant à voir, qu’est-ce que ça me manque ça en ce moment ! C’est super important pour moi de jouer en groupe, d’interagir avec le public, de rencontrer les gens à la fin et discuter un peu. Pourvu que ça reprenne vite cette fois-ci !
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Qu’est-ce que tu as appris de plus important depuis la naissance de ton projet musical ?
À m’écouter, à suivre mon instinct ! J’ai bossé dans pas mal de groupes, et en même temps que je prenais de l’expérience, j’avais perdu pas mal confiance en moi en travaillant avec certaines personnes. Début 2019 quand je me suis mis à composer, je me suis dit qu’il fallait que je me mette aucune barrière, je voulais faire quelque chose qui me ressemblait vraiment. Quand on écoute l’EP, je crois qu’il me résume très bien donc je suis content, et quand c’est sorti les réactions des gens m’ont un peu conforté dans le fait que j’avais eu raison de fonctionner comme ça.
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Quels sont tes projets pour l’année à venir ?
L’EP vient de sortir, donc j’aurais bien dit : des concerts, le plus possible ! Mais bon pour ça, on va devoir attendre encore un peu à mon avis…Je vais essayer de sortir plusieurs clips des chansons de Welcome Home parce que je trouve qu’elles s’y prêtent bien, au départ j’aurais aimé en faire un film. Il y a des feats qui se préparent aussi, ce sera annoncé sur les réseaux de Bei-Jing bientôt. Et puis je travaille sur de nouvelles chansons, évidemment ! Je sais pas encore quand elles sortiront et sous quel format mais j’y réfléchis !
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Comment décrirais-tu ton expérience avec Groover et qu’est-ce que ça t’a apporté ?
Perso avant de découvrir Groover je passais mon temps à envoyer des mails qui restaient sans réponses, que ce soit pour trouver des concerts ou démarcher des médias à ce moment-là. Donc disons que j’ai essayé Groover sans trop d’attentes, en me disant juste « on verra si ça marche mieux ». Et en fait ça a super bien répondu, assez vite la plupart des médias que je contactais me faisaient un retour, et pas mal partageaient ma chanson Follow me ! Après il faut dire que c’était ma première vraie sortie, avant ça y avait pas grand chose à écouter de Bei-Jing.
Mais quand même, j’étais bluffé du résultat ! Ensuite l’équipe a été super accessible et m’a filé des coups de pouce, je suis apparu dans le Hot 10, la chanson a été diffusée sur Radio Groover, il y a eu un feedback sur Instagram où Follow me a été mise en avant…Donc ça m’a apporté de la visibilité forcément, et récemment ça m’a permis de signer avec Gum Club ce qui est une sacrée avancée !
Et enfin, pourquoi est-ce que vous recommanderiez aux musiciens d’utiliser Groover ?
Déjà pour la garantie de réponse : ça parait rien mais c’est super important. Je sais ce que ça fait d’attendre une réponse à un mail et qu’elle n’arrive jamais, et quand ça fait 200 ou 300 mails c’est lassant et pas bon pour le moral ! Quand tu reçois un retour sur Groover, même si l’influenceur ne partage pas ta chanson, c’est en général un retour constructif, un petit mot d’encouragement ou en tous cas quelque chose d’assez bienveillant et qui te fait pas perdre la patate en tant qu’artiste. Et puis aussi parce qu’il y a vraiment des contacts super intéressants dans tous les domaines, médias, labels, management, tourneurs, etc.