En 2016, quatre musiciens incroyablement talentueux se sont réunis pour former Low Island. Ce groupe né au Royaume-Uni a réussi à mêler avec aisance une musique électronique entraînante à des ballades intenses de manière spectaculaire. En raison de la pandémie mondiale actuelle et du gel de la musique en direct, Low Island a connu un léger accident de parcours sur la trajectoire typique du succès musical. Toutefois, grâce à Groover, le groupe a pu accroître sa visibilité et faire connaître sa musique à un plus grand nombre de personnes dans le monde. Il était donc évident que nous devions en apprendre davantage sur Low Island, son histoire et ses futurs projets musicaux.
Groover nous a été d’une aide précieuse pour faire connaître notre musique à un public plus large, par le biais de playlists et passages en radio, ainsi que pour obtenir des retours honnêtes sur nos morceaux.
– Low Island –
Low Island, pouvez-vous présenter votre projet musical ?
Salut ! Nous sommes Low Island, nous venons d’Oxford, au Royaume-Uni. Je suis Carlos, je chante, je fais de la guitare et suis aux claviers. Il y a Jamie, guitariste, claviériste, choriste ; Jacob, le bassiste, et Felix, le batteur/percussionniste ; Même s’il arrive souvent qu’on échange tous un peu nos rôles – ce qui est le cas de la plupart des groupes de nos jours. Nous gérons tout et sortons nous-mêmes notre musique sur notre propre label, Emotional Interference. Je suis le manager, Jamie est le producteur, Felix et Jacob sont en charge du label.
Comment est né votre projet musical ?
C’est une histoire alambiquée ! Jacob et moi avons joué dans des groupes ensemble quand nous avions 11 ans. Felix et Jamie ont commencé à jouer avec nous plus tard. Mais ce n’est qu’il y a environ 5 ans que Low Island s’est vraiment formé. Nous venions tous d’horizons musicaux différents : groupes indépendants, jazz, musique électronique, musique classique ; Low Island était un moyen de mettre en commun toutes ces expériences.
Quels thèmes aimez-vous aborder dans votre musique ?
L’amour, la solitude, le fait de grandir, l’espoir.
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Vous venez de sortir un nouvel album, pouvez-vous nous en parler un peu ?
Il a fallu beaucoup de temps pour le mettre en place – certaines chansons remontent à presque 4 ans ! – mais nous l’avons terminé dans un studio de fortune que nous avons construit dans la campagne française au début de l’année dernière. C’est un disque sur la réflexion et le sentiment d’une jeunesse perdue ; regarder en arrière sur vos vingt ans et se demander si vous avez pris toutes les mauvaises décisions. J’ai toujours aimé cette phrase de L’insoutenable légèreté de l’Être où le narrateur décrit la vie comme n’ayant pas de répétition générale. Il dit : « Nous vivons tout comme cela vient, sans avertissement, comme un acteur qui prend froid ». Il en résulte un sentiment inévitable, celui de vouloir tenter une nouvelle fois sa chance dans la vie, et de se demander si, si on avait une autre chance, on ferait mieux les choses. Cet album traite de ce moment de doute et de la tentative de trouver une solution à travers l’amour. Aussi banal que cela puisse paraître, je crois fermement que l’amour, sous toutes ses formes, est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
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Low Island, quels sont vos plans pour l’année à venir ?
Le projet principal que nous avons est de pouvoir enfin faire une tournée avec notre album ! Croisons les doigts, les concerts auront lieu – nous faisons une petite tournée au Royaume-Uni en septembre. Ce seront nos premiers concerts depuis presque 2 ans et la plupart des morceaux de l’album n’ont jamais été joués devant un public auparavant. Nous sortons également un grand nombre de remix réalisés par certains de nos artistes électroniques préférés et nous travaillons sur de nouveaux morceaux.
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Quels seraient vos conseils aux jeunes artistes en développement ?
Je pense que l’une des choses les plus importantes que les artistes peuvent faire en ce moment est d’être aussi ingénieux et autonomes que possible. Nous n’avons jamais été aussi malmenés : les conséquences de la pandémie, le défi de gagner de l’argent avec le streaming et, si vous êtes du Royaume-Uni ou de l’Union européenne, les difficultés des tournées après le Brexit. Nous avons considéré que plus nous pouvons nous débrouiller seuls, plus nous avons de chances de survivre en tant que groupe et de faire quelque chose de tout cela. Si ça marche, nous vous le ferons savoir !
Et enfin, que vous a apporté Groover jusqu’ici ?
Groover nous a été d’une aide précieuse pour faire connaître notre musique à un public plus large, par le biais de playlists et passages en radio, ainsi que pour obtenir des retours honnêtes sur nos morceaux. Merci pour votre soutien !
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– Traduit par Marguerite Beaussant –