2021, on y est plus que jamais : le rap est la musique n°1 en France. Pas besoin de regarder BFM Business pour comprendre 2 choses. D’une, le marché est ouvert : les consommateurs de rap sont nombreux (à ne pas confondre avec des ienclis). De deux, le marché est concurrentiel : il y a beaucoup d’artistes prêts à en vendre. Et dans ces cas-là, les artistes ont tout intérêt à miser sur les avantages différentiels. Et en vrai, il n’y a rien de plus simple… il faut juste le savoir !
Je suis Théodore, rédac’chef du média NewTone, et j’ai décidé de te partager 5 techniques gratuites pour se démarquer dans le rap !
D’où proviennent ces techniques ?
La galaxie rap est vaste et NewTone est le média qui détecte les étoiles montantes. Écouter l’émergence, jauger la qualité, miser sur le meilleur : c’est la vie qu’on a décidé de mener. A force de recevoir des titres et des projets, dans nos mails et sur Groover (une plateforme de promotion musicale qui met en contact les artistes indépendants et les meilleurs médias, radios, labels et pros de l’industrie musicale, avec une garantie de réponse sous 7 jours) , on a remarqué qu’il y avait quelques lois à respecter pour nous séduire. Parfois, c’est frustrant de penser aux heures passées à enregistrer, gâchées par une mauvaise communication.
Tu veux tirer ton épingle du game ? Applique donc ces 5 techniques pour se démarquer dans le rap, qui ne te feront pas dépenser un centime de plus !
#1 S’assurer de l’efficacité de sa musique pour se démarquer dans le rap
Parfois, on reçoit des titres qui n’atteignent pas la qualité requise pour être relayés sur des médias. Je ne parle tant de la structure ou de la maîtrise vocale, que du mix. Alors avant de penser à se démarquer dans le rap, à dépenser du temps et de l’argent à promouvoir un son, assure toi qu’il est bon !
Bien sûr, la qualité, c’est subjectif. Seulement, tu peux facilement la jauger en testant un titre sur tes proches, ou auprès de professionnels de la musique directement sur Groover pour être garanti.e de l’objectivité des retours. Je sais : c’est un conseil que beaucoup appliquent d’instinct ; mais ne néglige pas la procédure qui suit car non seulement elle est gratuite, mais elle te fera économiser et progresser !
Ta chance, c’est que le hip hop parle à tout le monde aujourd’hui. Alors choisis un panel varié : pas seulement des amis intimes ou de la famille ; pas seulement des hommes ou des femmes. L’idéal est de faire une petite liste d’une dizaine de personnes, de divers âge, sexe et niveau de proximité. N’hésite pas à faire rentrer des potes de potes et de parfaits inconnus sur cette liste, c’est peut-être eux qui seront les plus honnêtes, car moins soucieux de te vexer !
Ensuite, ne crois pas leurs compliments sur parole ! Analyse-les. Observe leur réaction, pose leur des questions. Demande leur à quel artiste tu les fais penser.
Note bien le genre de conseils qu’ils te donnent. Est-ce qu’ils ont plutôt tendance à te dire “c’est bien mais tu pourrais améliorer ceci, ou cela” ? Auquel cas c’est un signe que ta musique peut encore être travaillée. Est-ce qu’ils te demandent un lien pour pouvoir réécouter le morceau tout seuls, est-ce qu’ils t’en reparlent plusieurs jours après l’écoute ou est-ce qu’ils chantonnent la topline ? Là, c’est bon signe : t’es prêt pour une bonne promo !
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Enfin, et là c’est très concret : essaie d’être lucide sur les titres que tu proposes. Ça nous arrive souvent de recevoir des titres au format freestyle : par exemple des titres peu ou pas mixés, sans refrain, ou sur des type beats et des prods connues. Ces morceaux sont bons pour s’entraîner ou même pour générer un bouche à oreille efficace, mais n’espère pas trop obtenir un article.
#2 Choisis bien ta cible
Sur NewTone, ça nous arrive de recevoir des titres pop-rock, jazz ou électro. Pourtant, c’est très clair qu’on relaie plutôt des artistes rap. Le rôle d’un média, c’est de fédérer un ensemble de personnes autour de certains goûts musicaux. L’objectif d’un artiste pour se démarquer dans le rap, c’est de trouver son public. Le meilleur moyen pour lui est donc d’être relayé par des médias qui touchent précisément ce public et pas un autre.
| Écoute notre podcast sur la meilleure manière d’attirer l’attention des médias
Si tu envoies le prochain chef d’œuvre rap à Radio Classique, ils passeront à côté sans se poser de questions. Et c’est normal, parce que leur cible n’est pas la tienne ! Alors n’hésite pas à faire un bon usage de ton smartphone, en cherchant les médias qui s’adressent au public que tu vises.
Sois rigoureux, car au sein même de la sphère rap, chaque média a une “ligne éditoriale”. C’est-à-dire que chacun recrute des humains non seulement pour leurs compétences mais aussi pour leurs goûts. Tu dois comprendre pourquoi NewTone relaie Rad Cartier et Deadi mais pas Naps. On a un genre d’algorithme très abstrait, que tu peux cracker en pratiquant la technique du stalking. Observe bien ce que chaque rédacteur de chaque média a l’habitude de relayer, de playlister, de filmer.
Est-ce que ta musique peut s’apparenter à ces choses-là ? Répondre à cette question demande du recul et il est donc conseillé de se référer à la technique n°1.
#3 Se démarquer dans le rap c’est aussi :
Choisir les bons mots et parler des bons titres
Si t’as pratiqué les deux exercices précédents, celui-ci sera beaucoup plus facile à manier..! Surtout que les médias rap sont encore peu nombreux et que les manières d’en parler ne s’éparpillent pas trop.
Tes proches te disent que ta musique les fait penser à celle de Laylow ? Demande-toi quels mots les médias utilisent pour en parler. Le média que tu vises diffuse une playlist nommée “Bangers” ? Envoie leur ton banger en priorité et reprend les mots du descriptif de leur playlist !
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Avec cette technique, tu n’auras pas besoin d’une plume exceptionnelle pour séduire les journalistes. C’est du mimétisme : s’ils emploient certains mots dans une chronique, c’est que la musique qu’ils aiment provoque ce vocabulaire. Toi, tu vas faire l’inverse : utiliser ce vocabulaire pour leur faire aimer ta musique.
Peu de médias rap, mais beaucoup de rappeurs… tu peux en conclure que dire “Je fais du rap” dans sa bio, c’est loin d’être suffisant puisque des dizaines de milliers de personnes en France “font du rap”. Alors sers-toi des conseils précédents pour écrire une bio qui, en 3 phrases alimentées des bons mots-clés, fera de toi un artiste unique !
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#4 Une image vaut mille mots
Honnêtement, si t’appliques déjà les 3 premières techniques, t’as déjà toutes tes chances de piquer la curiosité de NewTone. En tant que rédacteur, lorsque je trouve que la musique est bonne et qu’elle est bien présentée, mon premier réflexe est d’analyser l’image. Parce que si je veux relayer, je vais avoir besoin d’un clip et de photos. Et là, parfois, c’est le drame. J’exagère pour le style, mais ça peut vraiment devenir rédhibitoire.
Le rap est une musique qui peut se produire assez facilement, de chez soi et à l’aide d’un matos restreint. C’est ça qui fait qu’il est si répandu et c’est aussi pour ça, même si c’est contre-intuitif, qui fait que l’image compte autant aux yeux des médias hip hop.
Te braque pas : tu n’auras pas forcément besoin de professionnels équipés si c’est pas dans tes moyens! Si t’arrives à économiser pour investir, c’est la meilleure chose. Mais je t’ai promis des techniques gratuites et je te garantis qu’un bon téléphone peut suffire. Et si tu n’en as pas, tu ne me feras pas croire que tu ne peux pas en emprunter un pour la journée.
Un conseil : adapte tes ambitions à ton budget. Oublie la 3D et les néons violets si t’es ric-rac, mets tout dans ton style, bosse ton attitude et trouve un lieu sympa. Avec 3 prises à l’iPhone et un montage sur une appli, tu peux parvenir à un résultat correct. Les journalistes et le public comprendront que c’est la débrouille et ça peut faire ton charme.
J’ai aussi remarqué que beaucoup de jeunes artistes rap aiment l’idée de cacher leur visage. C’est louable, mais vous ne dérogerez pas à la règle. Sans votre visage, vous aurez encore plus besoin d’une direction artistique. Prends des visuels 3D sur YouTube (créditez les créateurs), des images libres de droits, customise ta cagoule avec un logo, définis un code couleur récurrent… Bref, crée ta nouvelle identité !
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#5 La simplicité est la clé pour se démarquer dans le rap
Là, vraiment, tu joues avec les stars. Et pourtant, tout peut s’arrêter ici si tu mets pas les bons liens aux bons endroits. Cette dernière technique consiste à simplifier la vie des journalistes que tu contactes et je te promets qu’on sera reconnaissants.
Si tu passes par Groover, la plateforme te mâche le travail et c’est ça que je trouve génial. Il y a un espace pour un lien Soundcloud privé ou Youtube privé/non répertorié, si t’envoies ton titre à l’avance (ce que je conseille), un espace pour ton instagram et autres réseaux, un espace pour ta bio… Comprends bien que l’équipe de Groover ne les a pas créés pour rien. Chaque espace a son importance, alors exploites-en un maximum !
Une erreur commune que j’ai observé, c’est celle d’oublier de mettre le lien Instagram… Comment je vais me débrouiller pour mentionner l’artiste si je décide de partager le titre ? Là, le risque d’abandon est élevé, et ça t’aurait demandé 30 secondes de plus. De même, préfère les liens SoundCloud, YouTube ou LinkFire aux WeTransfer, ce sera beaucoup plus fluide !
| Voir aussi : Comment faire connaître sa musique sur Youtube ?
T’as capté ?
Rien de tel que des relations presse pour trouver son public et se démarquer dans le rap. Avec des mails biens ficelés, tu peux te faire repérer, à condition d’exploiter ces 5 techniques. Chez NewTone, on utilise de plus en plus Groover parce qu’on pense que ça incite les artistes à professionnaliser leur démarche. Pour le coup, c’est pas gratuit, mais avec l’argent que t’as économisé grâce aux 5 techniques que je t’ai donné pour se démarquer dans le rap, tu devrais t’y retrouver ! Pour réduire encore ces coûts, n’hésite pas à t’inscrire via ce lien et utiliser ce code pour ta campagne : NEWTONEBLOG10 – valable jusqu’au 30 novembre. A bientôt !
Envoie ton morceau sur Groover et contacte les meilleurs médias, radios, labels et pros de l’industrie de la musique
