GOHU est un rappeur habité par l’envie d’écrire et de raconter ses émotions. Il est un peu le Peter Pan du rap, un enfant rêveur prisonnier de son corps d’adulte, qui s’est lancé dans cette aventure musicale à l’aube de ses 30 ans. Nous avons eu le plaisir d’apprendre sa récente signature avec le label Shinobee, après leur rencontre via Groover. Et pour couronner le tout, GOHU sort aujourd’hui son nouveau single « Rien qu’ça ».
[Groover] est un véritable tremplin qui m’a permis aujourd’hui de signer dans le label dont j’avais besoin avec une véritable équipe auprès de moi. Je recommande vivement ce site a tous mes amis musiciens, chanteurs, rappeurs.– GOHU –
Gohu, comment décrirais-tu ton projet musical ?
Gohu : Mon projet musical a commencé par le mouvement hip-hop des années 90, mes premières influences, ce que j’écoutais, rap US, rap FR à 11 ans. J’écoutais d’autres choses comme la funk, le disco, la pop, la soul mais c’est le rap qui est le plus resté en tête, la façon de raconter leurs vies et j’aimais déjà écrire, raconter (nouvelles, poésie).
Mais c’est qu’à 27 ans qu’un ami me dit que ma poésie ressemblait à du rap et l’envie de devenir rappeur a surgi et ne me lâche plus depuis. C’est le projet musical d’un enfant dans un corps d’adulte qui ne cesse de rêver et de s’imaginer un monde dans lequel il est l’acteur principal.
Quelles sont tes inspirations ?
Gohu : Je suis inspiré par tout ce qui m’entoure, ce que je vis, ce que j’entends, ce que je vois, ce que je lis, les émotions d’un moment,… j’ai forcément commencé par les anciens comme IAM, NTM, Eminem,… Mais j’écoute beaucoup de styles de musique différents, du rap US, du rap FR, de la funk, du classique, du jazz, de la soul, de l’électro, de la musique du monde (japonaise, africaine, sud américaine),… ce qui me permet d’avoir une large palette d’idées à exploiter mais aujourd’hui ce qui m’inspire le plus reste la cloud que j’exploite au maximum grâce à des artistes comme PNL, luv resval, lomepal, damso, nekfeu ou Masego,…
Shinobee, pouvez-vous nous présenter votre label ?
Annabelle : Le label SHINOBEE a été créé dans une volonté de mettre en lumière des artistes de musique dite « urbaine » et de les accompagner dans leurs démarches artistiques. Nous nous plaçons comme un espace de création, de synergies pour les artistes que nous représentons (Gohu, Almä Mango, Fast…).
Ancrée dans ses valeurs d’indépendance, notre équipe travaille à leurs côtés pour faire vivre leurs projets, leur offrir des opportunités tant au niveau de la stratégie, de la production, de la gestion éditoriale, de la distribution et de la promotion.
| Voir aussi : Comment signer en Label quand on est artiste indépendant.e ?
Shinobee, Gohu est le premier artiste que vous signez via Groover, qu’est-ce qui vous a convaincu.e.s ?
Annabelle : Ce qui nous a convaincus de travailler avec Gohu est le fait qu’il prenne bien en compte notre métier en nous présentant son projet de manière cohérente avec nos activités. Le fait qu’il se donne la peine de nous envoyer des titres à plusieurs reprises a également fait pencher la balance. Enfin, l’artistique étant prioritaire, les morceaux envoyés nous ont convaincus.
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Comment ça s’est passé jusqu’à votre signature ?
Gohu : C’était long et pas forcément tous les jours faciles. Mais avec de l’acharnement, avoir essayé des styles très différents, j’ai réussi, je crois à trouver mon identité musicale et savoir là où je performais le mieux. Sans DA, on s’éparpille mais j’ai su rester focus sur l’objectif de trouver un label et ça a fini par payer.
Annabelle : Via Groover, nous avons échangé à plusieurs reprises pour faire connaissance et trouver ensemble comment nous pouvions accompagner Gohu au mieux.
Gohu, tu viens de sortir un nouveau single « Rien qu’ça », tu peux nous en parler ?
Gohu : Je suis parti d’un constat en soirée, c’est que souvent, les paroles et les actes des personnes à qui je parle sont en contradiction (je m’inscris dans le lot). Je me suis donc dit que ce serait intéressant d’en faire une chanson qui montrerait l’absurdité de certaines paroles et actes paradoxaux.
Shinobee, comment accompagnez-vous Gohu dans le développement de son projet musical et de sa stratégie ?
Annabelle : Nous accompagnons Gohu en tant que distributeur, dans le cadre d’un contrat de distribution. Mais nous allons au-delà du simple rôle de distributeur en lui apportant des conseils sur la stratégie, des idées pour développer sa visibilité… nous accompagnons Gohu dans son projet pour l’aider au mieux tout en faisant en sorte qu’il garde son indépendance.
| Voir aussi : Comment pourra vous aider un.e DA dans le développement de votre projet musical ?
Shinobee et Gohu, quels sont vos projets communs pour l’année à venir ?
Gohu : J’ai pour projet, trois EP de 5 titres avec un single avant l’EP à chaque fois et une série de freestyles. Le premier « Le vent se lève » sortira le 19 novembre prochain. La suite arrivera assez vite, ne vous inquiétez pas 😉
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Annabelle : Nous allons sortir un EP qui nous l’espérons sera un beau point de départ avant les prochains sons, peut-être enregistrés au Baco Studio.
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Quels seraient vos conseils aux jeunes artistes en développement ?
Gohu : Tout d’abord, ne rien lâcher, s’entraîner, persévérer, s’entourer le mieux possible, utiliser les tutoriels et les aides possibles et gratuites sur internet et les réseaux, partager au maximum, utiliser groover.
Annabelle : Il est primordial de bien développer sa visibilité et d’avoir un projet construit autour duquel faire graviter une équipe complète (promo, distribution, booking) et de bien prendre en compte le rôle des personnes à qui vous vous adressez afin de leur présenter vos projets de façon appropriée.
Et enfin, que pensez-vous de Groover ?
Gohu : Groover est une plateforme innovante qui m’a permis de recevoir beaucoup de feedback auprès des professionnels de la musique. C’est un véritable tremplin qui m’a permis aujourd’hui de signer dans le label dont j’avais besoin avec une véritable équipe auprès de moi. Je recommande vivement ce site a tous mes amis musiciens, chanteurs, rappeurs.
Annabelle : Groover est un vrai bon coup de pouce pour les artistes en développement. Se mettre en relation avec des professionnels n’est pas une chose aisée et là est la force qu’apporte Groover.
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