Club Célest c’est une musique malicieuse et grinçante, un mélange entre pop alternative et un son lo-fi sensuel, à mi-chemin entre Benny Sings et Tirzah. Elle a rencontré son manageur Mickael grâce à Groover et nous somme partis à leur rencontre pour qu’ils nous racontent leur histoire.
Groover c’est trop bien, ça m’a offert beaucoup pour peu de sous, je le conseille à chaque artiste musicien que je rencontre et qui a un projet à sortir.
– Club Célest –
Club Célest, peux-tu présenter ta musique et l’histoire de ton projet musical en quelques mots ?
Fille de Club de jour comme de nuit, j’ai été biberonné à la musique et au chant. J’ai commencé par vouloir étudier le jazz à l’Atla et au conservatoire après une licence de philo hasardeuse mais terminée. Là bas, j’y ai rencontré bon nombres de talents et amis musiciens dont Rémi Drouillard avec qui je me suis associée pour composer mes premières tracks dont deux qui seront présentes sur l’EP. Par la suite, j’ai été amené à rencontrer le beatmaker Julmont avec qui j’ai réalisé la suite de l’EP et je travaille toujours.
Et toi Mickaël, peux-tu nous parler un peu de ton parcours et de tes activités dans l’industrie de la musique ?
Je suis arrivé un peu par hasard dans l’industrie de la musique en commençant par écrire pour un webzine musical lors de mon master de science politique. J’ai souhaité monter assez rapidement mon propre webzine qui s’appelle Listen Up il y a 5 ans pour avoir plus de liberté sur les sujets et les formats. Mon webzine m’a beaucoup apporté dans mes connaissances du milieu de la musique et ses différents interlocuteurs. Après 2-3 ans dans ce milieu, le groupe Charlotte & Magon m’a proposé de devenir leur manager, chose que j’ai acceptée avec grand plaisir. Notre collaboration a duré 2 ans, jusqu’à la séparation du groupe. Puis nos échanges avec Céline après notre première prise de contact sur Groover m’a donné envie de l’accompagner en management fin juin!
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Ça ressemble à quoi une journée avec Club Célest ?
J’aime bien la question mais on pourrait même raisonner avec une tracklist pour la journée. Une journée avec Club Célest, c’est d’abord un réveil assez doux, du coup je mettrais Daydream des Lovin’ Spoonful ensuite Minnie Ripperton « Adventure in Paradise » on se dynamise, on se téléphone, on enchaîne les rendez vous. Ensuite, on court parce que l’on est en retard au rdv et que l’on a trop rêvassé ahahah. Nan en vrai, la journée je vais plutôt aller m’inspirer des choses de plein de manières différentes en regardant des films, en allant voir des gens et je vais m’occuper des « dossiers en cours » heheh mais la nuit, c’est mon vrai métier, je compose. Je ne sais pas pourquoi mais je préfère l’ambiance de la nuit. On a le temps de penser, on fait mieux les choses, ça sort mieux, c’est plus honnête.
Et une journée avec toi Mickaël ?
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Je travaille au Sénat en tant que collaborateur parlementaire pour un des vice-présidents de la commission culture donc je défends l’industrie de la musique par ce levier notamment. Mais le matin avant d’aller au sénat, le midi pendant la pause déjeuner et le soir, je travaille avec Club Célest sur son projet pour préparer la suite 🙂
Club Célest, pourquoi ressentais-tu le besoin d’avoir un manager ? Pourquoi as-tu choisi Mickaël ?
Après le confinement 1, la sortie de mon premier titre « Étincelles » et le fait de tout mener de front en solo depuis fin 2018, je sentais que j’avais besoin d’un regard neuf et extérieur sur le projet mais aussi et surtout une vraie force de propositions. Quand j’ai rencontré Mickaël, j’ai tout de suite senti que nos univers tant artistiques, musicaux que notre façon de voir comment organiser les choses collaient. C’était simple et ça répondait à mes questions de manière certaine. Je lui ai dit que j’avais besoin de me mesurer à la scène et la construction d’un live avec ce projet et il a trouvé une résidence scénique très rapidement.
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Mickaël, qu’est-ce qui t’a séduit dans le projet de Club Célest ?
J’avais apprécié son premier titre, « Étincelles », que j’avais mis en playlist en avril dernier via Groover. On avait une date avec Listen Up à Petit Bain et je voulais lui proposer de faire un live, je lui ai alors demandé de m’envoyer d’autres morceaux d’elle pour en connaître plus sur son univers et j’ai tout de suite accroché par les prods et la voix. On a continué à échanger et on s’est vu quelques jours plus tard.
Mickaël, Club Célest, vous vous êtes rencontrés grâce à Groover. Pourriez-vous respectivement raconter votre expérience sur la plateforme ?
Club Célest : J’ai organisé une campagne sur Groover pour faire connaître mon morceau « Étincelles » à différents influenceurs (médias, playlists, RP, labels…) dont Listen Up, le blog musical indé créé par Mickaël en 2015. Il a publié ma track dans sa playlist de la semaine et on a juste échangé des likes pendant un temps sur fb. Et puis à la suite de ça, il m’a proposé une date au Petit Bain (que je n’ai pas pu faire ahah) mais on s’est quand même rencontré et on s’est dit mutuellement qu’on aimerait travailler ensemble.
Mickaël : J’ai commencé à utiliser Groover au tout début de la plateforme, à l’époque on faisait nos retours sur un Google Form, les choses ont bien évolué depuis! Grâce à Groover, j’ai pu faire de belles découvertes.
Quels sont vos projets communs pour l’année à venir ?
FAIRE DES CONCERTS ! Et aussi faire un clip chouette pour la sortie de mon EP au printemps prochain. Et puis une super release party tant qu’à faire 🙂 <3 <3 <3
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Quels seraient vos conseils aux jeunes artistes en développement ?
Club Célest : Le conseil numéro 1 (et le plus important à mon sens) que je donnerais à un jeune artiste en développement, ça serait de s’interroger sur son identité avant toute chose. Identité ça signifie se questionner sur ses goûts musicaux bien évidemment mais aussi sur ses goûts artistiques, ce qu’il aime regarder, ce qui le fait rire, moins rire, quelles sont ses valeurs, en a t’il ? veut il s’en moquer, les défendre, etc… Il faut faire cet exercice, comme une partie de son corps que l’on muscle un peu tous les jours, simplement en s’interrogeant sur ce que l’on aime profondément et non pas sur ce qui nous ferait être « meilleur ». Il faut enlever des couches de vernis, gratter et aller à la racine. C’est en écoutant souvent des morceaux très différents et en ne les switchant jamais que je me suis réellement rendu compte de ce qui m’animait et de ce que je voulais faire en musique par exemple.
Mickaël : J’ajouterais également qu’il est essentiel de prioriser les chantiers, vouloir tout lancer en même temps est le meilleur moyen de ne pas être à 100% sur les choses essentielles et donc se louper.
Et enfin, que pensez-vous de Groover ?
Club Célest : Groover c’est trop bien, ça m’a offert beaucoup pour peu de sous, je le conseille à chaque artiste musicien que je rencontre et qui a un projet à sortir.