Rencontre avec Emma Doo, Usken, Mehari, et Ucci Why ; ces 4 artistes qui – grâce à Kendell Entertainment et Groover – ont décroché leur première synchro sur un long métrage international signé Netflix : Les Liaisons Dangereuses 🔥 Quel est déjà l’impact sur la visibilité de leur musique ?
En une semaine on a déjà pu voir une forte poussée sur les Shazam : (+500 shazam en une semaine) et les streams (+400%)
MEHARI
EMMA DOO
Emma Doo, peux-tu nous parler de toi et de ton projet musical ?
Oui bien sûr! Je m’appelle Emma, Emma Doo c’était le petit nom que me donnait ma grand-mère… J’ai grandi dans une famille de musiciens, chaque réunion de famille est une occasion de chanter ensemble. J’ai d’abord étudié le théâtre et la danse au lycée, la musique est arrivée plus tard. Après avoir fait mes premières armes dans des groupes parisiens en tant que chanteuse et parolière, je décide de partir me former aux Etats-Unis, à Berklee, mon projet s’est précisé à mon retour. Ayant écouté de la musique anglaise et américaine des années 70 à 90, mes morceaux ont de fortes influences « oldies ».
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Comment as-tu rencontré Clémentine, de Kendell Entertainment, et comment ça s’est passé jusqu’à votre signature ?
J’ai rencontré Clementine en Avril 2020, lors de la sortie de mon EP Paradox, grâce à Groover. J’ai envoyé mon morceau « Be You », et elle l’a accepté! Au début j’étais dubitative, n’y connaissant rien… et puis je me suis dit après tout, tu n’as rien à perdre! Après avoir lu le contrat en long en large et en travers, j’ai signé!
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Est-ce que c’était ta première synchro ?
C’est ma première synchro en effet.
Qu’est-ce que ce film t’a apporté ?
Cette synchro me donne un nouvel élan et je ne remercierai jamais assez Clementine pour son travail et sa confiance. C’est une opportunité rare pour un artiste, une exposition plus importante que celle que je peux avoir en démarchant seule. C’est le début de l’aventure donc je n’ai pas encore le recul nécessaire mais pour l’instant, les streams montent!
Penses-tu que Groover peut bousculer l’industrie musicale et permettre aux artistes indépendant.e.s de décrocher des opportunités et faire des rencontre jusqu’ici presque impossibles ?
Absolument.
USKEN
Usken, pouvez-vous nous parler de vous et de votre projet musical ?
Notre projet est né sur les cendres d’un groupe de pop garage dans lequel Isabelle et moi jouions. Je (Yann) m’étais énormément investi dans ce groupe et c’est pour passer à autre chose que j’ai proposé à Isabelle de partir faire un long périple en Scandinavie. En Norvège nous avons découvert une minuscule île qui est à l’origine du nom de notre groupe : Usken. Là-bas, des musiciens norvégiens m’ont appris les rudiments d’Ableton Live qui nous ont permis par la suite de jouer notre musique en duo. Nous n’avions pas vraiment d’idée sur l’identité musicale que nous voulions mais nous avons des goûts très affirmés : Isabelle aime la musique électronique, les grosses basses : le son qui tape dans la poitrine ! De mon côté, j’ai un goût particulier pour les sons des 60s. J’adore les vieilleries quand il s’agit d’instruments. Bref, on a eu envie de mélanger des sons électroniques avec des sons vintage. L’absence de batteur nous a donné envie de mettre en avant des rythmes ou des sons de drums hors normes. Nous avons sorti notre premier album en novembre 2019 en prévoyant une série de concerts à partir de mars 2020. Mais le Covid a tout bousculé. Aujourd’hui nous sommes cinq sur scène et heureux d’avoir rencontré des musiciens proches de notre univers musical. Notre premier album, Drive, a des écoutes correctes en streaming et, sans que je comprenne pourquoi, nos auditeurs sont plutôt aux US.
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Comment avez-vous rencontré Clémentine, de Kendell Entertainment, et comment ça s’est passé jusqu’à votre signature ?
J’ai contacté Kendell Entertainement via Groover. Je lui ai envoyé un titre que j’aime beaucoup : The Nest. C’est un titre pas facile d’accès : très down tempo, très simple et très mélancolique. J’ai pensé qu’il était une bonne synthèse de notre univers musical mais qu’il était assez osé d’envoyer un titre aussi peu radiophonique. Je suis heureux que Clémentine y ait vu un univers musical. C’est le plus important pour nous. Créer de la musique est un processus assez simple finalement … avoir un univers musical est une gageure !
Concernant la signature du contrat, tout est allé très vite. Il n’y pas eu ces tergiversations habituelles auxquelles j’ai dû souvent faire face avec les professionnels de l’industrie musicale. Je remercie Clémentine pour son travail et son professionnalisme ! Vraiment ! C’est carré, ça va vite, c’est clair ! J’adore !
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Est-ce que c’était votre première synchro ?
Oui, c’est notre toute première synchro. On croise les doigts pour que ce soit la première d’une longue série !
Je ne sais pas si c’est lié au visuel de « Drive » mais la grande majorité des retours que nous avons eu à propos de ce premier album évoquent l’aspect cinématographique de notre musique. C’est un immense compliment pour moi parce que lorsque je compose, des images me viennent en tête. Oui oui, je me fais une sorte de vidéo mentale en composant !!! Et si aucune image ne me vient lorsque je réécoute nos enregistrements, le titre passe à la trappe.
Qu’est-ce que ce film vous a apporté ?
Tout le monde connait Netflix. Avoir un label, jouer dans des salles reconnues, être édité, ça ne parle pas aux non-initiés. Rien que le nom de Netflix donne une image plus professionnelle à notre projet.
Take Shelter, le titre choisi par Rachel Suissa pour cette production Netflix, a des streams très réguliers depuis sa sortie mais le film a donné un vrai boost. Je dirais qu’on a presque doublé les audiences ces derniers jours mais surtout une partie des auditeurs prend le temps d’écouter plusieurs de nos titres. Certains s’abonnent.
Pensez-vous que Groover peut bousculer l’industrie musicale et permettre aux artistes indépendant.e.s de décrocher des opportunités et faire des rencontre jusqu’ici presque impossibles ?
Ah ah, la question est un peu orientée, non ? Bon, pour être honnête, l’industrie musicale me rend assez circonspect. Mon côté punk sans doute ! Mais oui, sans doute. J’espère en tout cas !!! Il y a une vraie possibilité parce que je suis souvent scotché par la qualité des projets musicaux que je peux découvrir sur scène. Ils sont souvent bien loin des sentiers battus par les artistes qu’on peut entendre via les principaux médias. Goover permet à des groupes qui n’ont aucun réseau de contacter très facilement des professionnels. Ça, ça vaut de l’or ! Pour peu que ces professionnels prennent des risques, il y a une possibilité ! Je pense que Clémentine a pris un risque avec nous et ça force le respect. Chapeaux bas, Clémentine ! Mais oui, force est de constater que c’est Groover qui nous a permis de signer sur un label (Archi Records) et c’est via Groover que j’ai rencontré Clémentine. Alors oui, Groover fonctionne. Est-ce que Groover nous permettra de trouver un tourneur ? C’est notre prochain objectif ! Et, je vous tiendrai au courant !
MEHARI
Mehari, pouvez-vous nous parler de vous et de votre projet musical ?
Duo toulousain, Mehari est né de la rencontre entre Pierre-Henri (guitare, basse, prod) et moi (claviers, chant).
L’aventure du groupe a commencé par un remix de « Lover’s Cave » pour Is Tropical signé sur Kitsuné, ce qui nous a permis de nous faire remarquer à l’international à l’époque.
Puis on a sorti 2 EP «Red Moon » et « All this time ».
Les Inrocks ont dit de nous qu’on proposait une sorte de pop aérienne, ce qui nous convient plutôt bien finalement.
Après une période de pause, on est reparti dans le game avec la sortie de « Fame », co-produit par Eric Chédeville, pionnier de la french touch et co-compositeur du titre « I feel it coming » de The Weeknd.
Le morceau fait partie d’un nouvel EP qui va sortir bientôt et c’est justement ce titre dans une version remixée qui a été utilisé sur les Liaisons Dangereuses.
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Comment avez-vous rencontré Clémentine, de Kendell Entertainment, et comment ça s’est passé jusqu’à votre signature ?
On a rencontré Clémentine par le biais de Groover : )
Tout a été assez fluide. Clémentine est une professionnelle très consciencieuse qui n’oublie aucun détail.
Elle s’assure que tout soit bien en place, ce qui est très sécurisant, tant vis à vis des artistes que des sociétés avec lesquels elle travaille.
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Est-ce que c’était votre première synchro ?
Non , on avait déjà eu des synchro, notamment pour la marque Citroën ou en télévision.
Mais celle-ci est probablement la première sur un long métrage international.
Qu’est-ce que ce film vous a apporté ?
Le film nous a apporté une certaine exposition et de la crédibilité dans la synchro au cinéma.
Notre morceau a été mis en avant et s’entend sur environ 3min30, ce qui est assez rare.
En une semaine on a déjà pu voir une forte poussée sur les Shazam : (+500 shazam en une semaine) et les streams (+400%)
Pensez-vous que Groover peut bousculer l’industrie musicale et permettre aux artistes indépendant.e.s de décrocher des opportunités et faire des rencontre jusqu’ici presque impossibles ?
Oui je pense que Groover peut tout à fait jouer un rôle majeur pour aider les artistes indépendants à les aider à avoir accès à des opportunités plus importantes, et notamment sur la synchro.
UCCI WHY
Ucci Why, peux-tu nous parler de toi et de ton projet musical ?
J’essaye de mettre mon âme dans ma musique, j’en fais depuis toute petite et je suis super heureuse de poursuivre une carrière dans un domaine qui me plaît autant – même si parfois c’est un peu le parcours du combattant. Le rap pour moi est un moyen d’exprimer mes idées en rythme et en musique, que ce soit pour rire ou pour parler plus sérieusement. Mon projet est de réussir à créer des oeuvres originales qui me plaisent à moi, à fond – c’est pas une mince affaire, mais au fur et à mesure de temps, je suis de plus en plus satisfaite, ahah -, et bien sûr il s’agit de créer des tracks qui marquent les gens positivement : des chansons qui leur permettent de passer un bon moment et de se défouler.
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Comment as-tu rencontré Clémentine, de Kendell Entertainment, et comment ça s’est passé jusqu’à votre signature ?
Je suis tombée sur Kendell Entertainment grâce à Groover. Au début on avait un contrat d’édition pour une chanson et ensuite Kendell Entertainment a travaillé sur mon nouvel EP.
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Est-ce que c’était ta première synchro ?
Oui “Freaky” sur les “Liaisons Dangereuses” c’était ma première synchro.
Qu’est-ce que ce film t’a apporté ?
Ce film m’a apporté pas mal de visibilité sur cette chanson “Freaky” en particulier. Je suis hyper contente.
Penses-tu que Groover peut bousculer l’industrie musicale et permettre aux artistes indépendant.e.s de décrocher des opportunités et faire des rencontre jusqu’ici presque impossibles ?
J’en suis persuadée. Je trouve que Groover est un très bon média ; je suis déjà rentrée en contact avec différents professionnels, j’ai pu avoir plusieurs retours et ça m’a permis d’élargir mon réseau.
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