Auteure, compositrice et interprète, Kiara Jones se situe au carrefour entre Néo-Soul, RnB et Pop Alternative. Depuis ses débuts, cette artiste mystérieuse a su imposer une identité artistique forte et un certain avant-gardisme.
Groover lui a permis de gagner en visibilité et c’est sans surprise que de nombreuses paires d’oreilles et d’yeux sont désormais tournées vers elle, en France et à l’international.
Groover m’as permis de développer mon réseau en Belgique, Brésil et en Australie et de faire de belles rencontres comme François Legrain et toute son équipe par exemple.
– Kiara Jones –
Kiara Jones, peux-tu nous parler de ton projet musical et ton parcours ?
Mon parcours comme mon projet musical est relativement atypique, j’ai grandi dans un univers artistique assez riche, beaucoup d’artistes, musiciens, peintres, cinéastes, stylistes autour de moi. J’ai été sensibilisée très jeune à l’écriture et à cultiver ma réflexion et mes goûts dans ces domaines. Pourtant je suis complètement autodidacte.
De nature relativement introvertie, j’ai développé très jeune une relation particulière avec le chant qui est devenu mon moyen d’expression voire de communication. Aujourd’hui la voix à une place centrale dans mes chansons, c’est le premier « instrument » que j’ai eu à ma disposition, c’est la raison pour laquelle les harmonies vocales ont une place prédominante voire sont la base de mes compositions.
En septembre 2019, je décide de sortir mon premier titre Black Garden dans un style résolument Néo-soul. Je l’ai composé dans ma chambre à la guitare et j’ai pris la décision lors de l’enregistrement en studio de la laisser quasiment tel quel. Je voulais un titre qui me représente complètement. Il a été suivi de deux autres single, »sober » plus percussif en janvier 2020 et « And I Feel The Same » le 25 juillet 2020 aux teintes plus Jazz, Pop Alternatif. Poussée par les retours positifs de la presse, du public et de mon entourage, j’ai décidé de sortir mon premier EP en novembre 2020 et mes deux derniers singles en 2021 plus pop électro « Never » et « All The Lights ».
Quelle femme se cache derrière la mystérieuse Kiara Jones ?
On me le dit souvent autant dans ma vie personnelle qu’artistique, je pense qu’on a probablement du mal à me cerner. Personnellement, je suis une personne qui se dévoile difficilement, artistiquement je pense qu’il est difficile de saisir l’étendue exacte de mon style musical qui oscille entre plusieurs genres Neo soul, Pop, RnB Alternatif. Je n’envisage pas la musique en terme de style on peut donc retrouver dans mon univers des couleurs électro, funk jazz ou même folk. Donc il est compliqué de me coller une étiquette mais cela rend la chose plus intéressante selon moi.
Je crée selon l’inspiration du moment et des personnes avec qui je peux collaborer. Visuellement, j’ai un univers onirique qui me permet d’avoir beaucoup de libertés créatives. Je suis une personne avec un imaginaire débordant, très perfectionniste qui aime avant tout explorer et découvrir, m’aventurer au-delà de mes limites car je ne les connais pas réellement. Mon leitmotiv : garder sa curiosité d’enfant, s’étonner soi-même pour ainsi surprendre les autres.
Ta musique et l’esthétique de ton projet sont très singulières, quelles sont tes inspirations ?
En règle générale, un peu tout. Un film que j’ai vu la veille, une expo que j’ai adorée, un lieu atypique. J’aime beaucoup la mode, la danse et l’art.
Le côté visuel de mon projet est très important pour moi, il me permet de proposer une expérience immersive et sonore, d’aller plus loin dans ce que je veux exprimer.
Je trouve intéressant de faire le lien entre la musique et toute l’imagerie qu’elle peut générer. Un peu à l’image d’artistes comme Tyler The Creator, FKA Twigs, Childish Gambino ou encore Kendrick Lamar.
Est-ce que tu crées tout toute seule ?
Musicalement, ça dépend des titres. Pour certains, oui. Pour d’autres, j’ai la chance de travailler avec des artistes musiciens talentueux, qui parfois arrangent ou co-composent avec moi la musique. J’écris tous mes textes. Visuellement, je travaille avec des réalisateurs et des équipes, dont j’apprécie le travail et l’énergie. Je suis très impliquée en pré et post-prod (repérages, stylisme, moodboard) pour que le résultat soit au plus près de ce que je veux.. Il est très important d’avoir un bon entourage qui stimule, avec lequel on a plaisir à travailler, qui pousse à aller plus loin. Le plus important pour moi, c’est de travailler avec des personnes avec lesquelles j’ai une alchimie artistique.
À quoi ressemble une journée avec Kiara Jones ?
J’ai posé la question à mon équipe qui m’a répondu texto : « C’est un marathon du lever au coucher du soleil. Parfois même au-delà du coucher du soleil. La journée type c’est d’organiser les répétitions avec les musiciens, planifier les concerts, travailler sur la scénographie. En période de tournage, shooting c’est toute l’organisation des plans avec le réalisateur ou le photographe, création des tenues, décors, chorégraphies… Des journées chargées mais où on est toujours enthousiaste et de bonne humeur. »
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Quels sont tes projets pour l’année à venir ?
Je suis actuellement en cours de finalisation de mon deuxième EP et en préparation de nouveaux clips. On espère faire des concerts et être présent sur les scènes des festivals à l’été 2022. Pourquoi pas de nouvelles collaborations et faire de belles rencontres.
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Quels seraient tes conseils aux artistes qui se lancent dans la musique ?
C’est un peu compliqué de donner des conseils mais je dirais qu’il faut y réfléchir à deux fois. Parce que c’est un travail de très longue haleine. Il faut beaucoup de motivation, travail, persévérance et être convaincu à 100% de son projet. Ne jamais rien lâcher, jamais. Etre prêt à recevoir des critiques, se remettre en question, sans pour autant douter de tout. Cultiver son identité propre, avancer toujours.
Et enfin, que penses-tu de Groover ?
C’est une plateforme intuitive, qui permet aux artistes, indépendants ou non, d’accéder plus facilement aux influenceurs, journalistes, labels, tourneurs, médias. Un panel important de professionnels nationaux et internationaux du monde de la Musique. Les utilisateurs ont l’assurance d’obtenir des retours sur leurs projets, et çà c’est déjà énorme. Bref on adore..
Groover m’as permis de développer mon réseau en Belgique, Brésil et en Australie et de faire de belles rencontres comme François Legrain et toute son équipe par exemple. Groover associé à l’efficience de mon équipe presse et média, j’ai pu obtenir des retours de professionnels quasiment inaccessibles aux artistes indé.
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