Nous sommes partis à la rencontre de Álec, un chanteur, compositeur et producteur brésilien. En plus d’avoir une voix charismatique, aussi puissante que sensible et en parfaite harmonie avec le message qu’il transmet, sa production est également des plus intéressantes. Après avoir envoyé sa musique sur Groover, Álec intègre l’édition #19 de la HOTLIST de Rolling Stone Brasil, qui liste les 33 meilleures sorties nationales de la semaine !
Groover est une plateforme très puissante pour les artistes, en particulier les jeunes qui ont besoin d’aide pour être vus. Groover permet aux artistes de communiquer facilement avec des personnes qui peuvent les aider et leur donner un avis professionnel sur leur travail. C’est un outil précieux et je suis très reconnaissant d’avoir découvert cette plateforme.
– Álec –
Álec, tu fais partie de la 19e édition de la HOTLIST de Rolling Stone Brasil, c’est incroyable, félicitations ! Peux-tu nous dire un peu comment tu es arrivé ici et ton ressenti par rapport à cette nouvelle ?
En 2020, en tant que musicien indépendant brésilien, j’ai commencé à écrire des idées et des scénarios pour exposer mon travail. Un ami journaliste, Lucas, m’a proposé de travailler avec moi en tant qu’attaché de presse et m’a aidé à envoyer des mails à certains médias répertoriés. C’est ainsi qu’il a trouvé Groover et m’a inscrit sur la plateforme. Il a donc envoyé « Pandemônio », ma première chanson, au rédacteur en chef de Rolling Stone. Le rédacteur a aimé la chanson et nous en avons parlé par mail. Il a été très gentil et m’a offert la possibilité de figurer sur la Hotlist de Rolling Stone Brasil. Il a écrit des choses incroyables sur la chanson et c’était magique pour moi, au début de ma carrière, de recevoir cet incroyable feedback de Rolling Stone. C’était une expérience extraordinaire !
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Et ton projet musical, comment est-il né ?
Je suis le genre de gars qui a des problèmes d’estime de soi depuis que je suis tout petit. J’ai toujours aimé faire de la musique, mais il a été difficile de savoir que j’étais capable de montrer ma voix au monde et d’en être fier. J’ai appris à produire il y a environ 3 ans et l’année dernière, après avoir économisé un peu d’argent, j’ai finalement commencé à acheter mon propre matériel professionnel pour cuisiner mes beats. J’ai commencé à réaliser mon EP il y a environ 7 mois avec l’idée de montrer un peu ma vision du monde qui m’entoure, mes histoires, ma personnalité, mes sentiments, mes messages et d’inviter les auditeurs dans mon monde. « Pandemônio » est la première chanson du projet.
Comment décrirais-tu ta musique ? Quelles sont tes inspirations ?
Ma musique est un mélange de sentiments, de perspectives et de genres dans le but de communiquer quelque chose à ceux qui l’écoutent. J’aime expérimenter de nouvelles choses, des choses qui m’inspirent, et bien que j’aime avoir la pop comme base de mon travail, je recherche généralement ce type de sons expérimentaux dans la musique pop et je l’apporte à mon travail. Lorde est une grande inspiration à cause de cela, Rosalía aussi, Stromae… ces artistes apportent toujours quelque chose d’émotionnel, de fort et de nouveau sur la table et j’adore ça.
Qu’aimes-tu le plus dans le fait de faire de la musique ?
J’ai grandi, j’ai échoué, j’ai gagné, j’ai pleuré et j’ai dansé avec la musique autour de moi, cela fait partie de ma vie. La musique est comme de la magie, et bien que dans mon pays il soit très difficile d’avoir du soutien quand on travaille avec l’art, j’aime créer des rythmes comme des potions, des mots comme des sorts, m’exprimer comme des explosions et faire une petite différence dans la journée de quelqu’un.
Peux-tu nous raconter l’histoire de ton morceau « Pandemônio » ?
« Pandemônio » est une chanson qui raconte comment j’ai fait face à l’anxiété sous toutes ses formes. Je l’ai écrite en un jour, en quarantaine, quand je me suis senti fatiguée de tous les mauvais sentiments que je ressentais, c’était comme si le monde était en feu, et en moi aussi. J’ai donc fait une chanson sur l’explosion, sur la danse comme processus de catharsis, sur le fait de chanter pour oublier tout ce qui m’entoure. Même l’instrumental est chaotique. Je l’ai faite comme pour « crier mes sentiments ».
Álec, quels sont tes plans pour l’année à venir ?
J’ai l’intention de présenter d’autres chansons au monde, un projet, un EP. En fait, je suis à la fin du processus, je ne peux pas encore donner de date, mais je peux dire que cela viendra cette année. Je travaille aussi à la diffusion de « Pandemônio », en créant d’autres idées et en les mettant en pratique. C’est le début de tout, donc je suis très excitée et très occupée.
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Quels sont tes conseils aux artistes en développement ?
Je suis aussi un jeune artiste qui commence une carrière, donc je ne suis pas en mesure de donner de grands conseils, mais ce que je peux dire, c’est : faites votre travail, c’est difficile mais faites-le vraiment, ressentez le processus, n’abandonnez pas. J’essaie aussi de faire tout ce que je viens de dire donc vous n’êtes pas seuls.
Et enfin, que penses-tu de Groover ?
Groover est une plateforme très puissante pour les artistes, en particulier les jeunes qui ont besoin d’aide pour être vus. Groover permet aux artistes de communiquer facilement avec des personnes qui peuvent les aider et leur donner un avis professionnel sur leur travail. C’est un outil précieux et je suis très reconnaissant d’avoir découvert cette plateforme.
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