AUDAE CONSTRUIT SON PROJET GRÂCE À GROOVER

par Jade Robinot
AUDAE CONSTRUIT SON PROJET GRÂCE À GROOVER

Rencontre avec Audae, une artiste électro-pop qui transforme la vulnérabilité en force créative. Inspirée par le mot audace, elle s’est donné la permission d’être pleinement elle-même à travers la musique.


Entre textures électroniques, mélodies aériennes et textes en français, Audae compose une musique à la fois introspective et dansante, pensée pour toucher l’âme autant que le corps. Dans cette interview, elle revient sur la naissance de son projet, son rapport à la scène, son expérience avec Groover, et son invitation à oser, envers et contre tout.


« Groover m’a vraiment aidée à faire avancer mon projet, pas seulement en ligne, mais aussi sur scène, en studio, et dans la vraie vie artistique. » – Audae


Peux-tu présenter un peu ton histoire et ton projet musical ? Comment en es-tu arrivée à créer ton projet et à le prendre au sérieux ?

Je m’appelle Audae, un nom inspiré du mot audace, celle qui ose. C’est exactement ce que j’ai décidé de faire en créant ce projet : oser me lancer, oser me montrer, oser être moi.

Pendant longtemps, j’ai gardé ce rêve sans oser y croire. J’avais peur de ne pas être légitime, de ne pas être « faite » pour ça. Et puis le Covid est arrivé. Le monde s’est arrêté. Et dans ce vide inattendu, quelque chose s’est ouvert en moi. Je me suis dit : « Si tout peut s’arrêter du jour au lendemain, alors autant faire ce qu’il me plaît, vraiment. » C’est là que j’ai pris une décision : j’allais essayer sérieusement. J’ai fait mon sac, et je suis partie à Berlin.

Là-bas, j’ai découvert une scène libre, vibrante, profondément inspirante. Pour la première fois, je me suis sentie autorisée à me réinventer, à créer sans filtre. J’ai appris la production en autodidacte, j’ai commencé à chanter, à écrire, à chercher ma voix, puis à la partager.

Ma musique, sous le nom d’Audae, mêle textures électroniques, mélodies sensibles et textes en français. Elle parle de transformation, de liberté, de vulnérabilité assumée. 

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Comment décrirais/caractériserais-tu ta musique ? Selon toi, quelles seraient les meilleures conditions pour découvrir ta musique ?

Je fais une musique électronique éthérée et dansante. J’aime créer des ambiances sensibles, enveloppantes, avec des textures électroniques, des basses douces, et ma voix en français. C’est une musique qui part de l’émotion, de ce que je ressens profondément, et qui cherche à toucher, à faire vibrer, à créer un lien.

J’ai toujours été quelqu’un de timide, et la musique est devenue pour moi une façon de me révéler. De dire ce que je n’arrivais pas à dire autrement. Elle est à la fois mélancolique et lumineuse, introspective et vivante. Je m’inspire beaucoup de la scène berlinoise, du mouvement, de l’atmosphère des clubs mais aussi du silence, des paysages intérieurs.

Je suis entre l’électropop, la melodic house et quelque chose de plus aérien, presque cinématographique parfois. Ce que je cherche, c’est ce moment un peu suspendu, où tu ne sais plus très bien si tu danses ou si tu rêves.

Je pense que le meilleur moment pour découvrir ma musique, c’est quand tu as besoin de revenir à toi. Le soir, avec un casque, en marchant seul·e, ou quand tu veux juste ressentir sans trop réfléchir. Mais c’est aussi en live, quand le son t’enveloppe, que le corps se met en mouvement doucement, et que tu te laisses porter. 🙂

Comment as-tu découvert Groover et qu’est-ce qui t’a convaincu d’utiliser la plateforme ? En quoi ça t’a aidé ?

J’ai découvert Groover début 2024, au moment où je sortais deux chansons et où j’avais envie de vraiment pousser mon projet, de le rendre visible. Je ne voulais pas juste publier ma musique dans le vide, j’avais besoin qu’elle rencontre des oreilles, qu’elle provoque quelque chose.

Ce qui m’a convaincue, c’est le principe même de la plateforme : avoir la quasi-certitude d’une réponse, d’un retour. C’est un petit investissement, oui, mais on y gagne toujours quelque chose. Pour moi, ça a été une vraie école : j’ai appris à recevoir des critiques, à les accepter, à en faire quelque chose de constructif. Même les retours plus durs m’ont permis d’avancer, d’identifier ce que je pouvais affiner, approfondir.

Groover m’a aussi permis de donner vie à mes morceaux, au-delà de la sortie elle-même. Ça crée un écho, ça ouvre des portes, et ça aide à se sentir moins seule dans son coin. Je trouve ça précieux quand on développe un projet en indépendant.

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Quelles opportunités as-tu eu via Groover ?

Grâce à Groover, j’ai eu plusieurs belles opportunités qui ont vraiment soutenu le développement de mon projet.

Mes morceaux ont été relayés sur des playlists et dans des blogs, ce qui m’a permis de gagner en visibilité et de toucher de nouvelles audiences. Mais ce qui m’a le plus marquée, ce sont les expériences concrètes que la plateforme m’a offertes.

En juillet 2024, j’ai eu la chance de jouer en live au Canal Barboteur à Paris, dans le cadre d’un événement Groover Obsession. C’était un moment fort, une vraie scène où j’ai pu rencontrer le public et d’autres artistes.

J’ai aussi participé à la résidence “Girls Just Want to Write Songs” avec Durbuy Music, une opportunité précieuse pour développer mon écriture et collaborer dans un cadre bienveillant et inspirant.

Groover m’a vraiment aidée à faire avancer mon projet, pas seulement en ligne, mais aussi sur scène, en studio, et dans la vraie vie artistique.

Quels sont tes projets à venir et autres news cools que tu souhaiterais partager ?

Un EP est en préparation, et j’ai trop hâte de le partager ! Il devrait sortir prochainement avec Groover Obsession, ce qui me rend encore plus enthousiaste, c’est une belle façon de faire grandir le projet avec un vrai soutien.

C’est un nouveau chapitre pour moi, avec des morceaux plus aboutis, plus personnels aussi. J’ai l’impression que quelque chose se consolide, que ma musique prend vraiment forme.

Et bien sûr, je prépare aussi quelques lives à venir… à suivre très bientôt 🙂

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Quels conseils donnerais-tu aux artistes qui démarrent un projet musical ?

Je dirais : n’attends pas que tout soit parfait pour te lancer. Commence avec ce que tu as, là où tu en es. La musique, ça se construit en avançant, pas en attendant d’être « prêt·e ».

Entoure-toi de personnes bienveillantes, même juste une ou deux, qui croient en toi et te poussent à continuer. Et surtout, ne te compare pas trop, chaque artiste a son rythme, son chemin, ses doutes.

Apprends à accueillir les retours, même ceux qui piquent un peu. Il y a toujours quelque chose à en tirer. Groover m’a beaucoup aidée pour ça : recevoir des feedbacks m’a permis de progresser, d’ajuster, de prendre du recul aussi.

Et enfin… fais les choses avec le cœur, même quand c’est flou, même quand tu doutes. Si tu ressens quelque chose de vrai, il y a de grandes chances que ça touche quelqu’un d’autre aussi.

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Un petit mot pour la fin ?

Audaces fortuna iuvat(La fortune sourit aux audacieux) Alors vas-y. Ose. Même si t’as peur. Surtout si t’as peur.

C’est là que la magie commence.


À lire : Le projet de MUNE est partagé par de nombreux médias et playlists grâce à Groover


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