Rencontre avec la radio belge Néo Radio et la talentueuse artiste Lou Calista ✨
J’ai envoyé mon titre à Néo Radio sur Groover qui m’a répondu avec plein de points d’exclamation et Laurent a programmé mes titres en haute rotation très vite.
Lou Calista
Lou Calista, peux-tu nous présenter ton projet musical et son histoire ?
Je fais de l’électro pop love. La musique, ça a été très soudain, très rapide comme processus, très festif, très Confettis en fait, qui est le titre de l’EP. Avec mon co-compositeur, on adore mélanger les genres avec une touche légèrement rétro. On navigue entre tous les styles pour raconter des histoires d’amour. On aime les influences électro de Daft Punk et Avicii, la chanson française de Serge Gainsbourg, Indochine, Etienne Daho et les nappes planantes de Mylène Farmer…
Selon toi, quelles sont les meilleures conditions pour découvrir et écouter ta musique ?
C’est plutôt une musique du soir, on décompresse de la journée et de nos costumes trop serrés, lumière tamisée, en petit comité, un peu fatigués mais avec l’envie de danser. Mais attention, vous allez avoir envie d’envoyer un message à un amoureux, un crush ou un ex pour dire que vous les aimez !
| Suivez son actualité sur Instagram
Néo Radio, pouvez-vous nous parler de votre radio ?
C’est une radio qu’on a lancé il y a 3 ans, en juillet 2019, et le concept à la base c’est justement de mettre en avant toute la nouvelle scène – qu’elle soit française, belge, étrangère – et en même temps qu’elle passe aussi dans le flux musical de la radio donc à côté des grands artistes. On ne va pas faire une séquence à part parce que c’est de la nouvelle scène, on les mets vraiment en avant. C’est une radio qui passe en Belgique, en DAB+, en FM, et qui passe sur Internet et là vous pouvez écouter partout – en France ou à l’étranger, on a notre propre application.
Donc l’histoire de la radio c’est vraiment de mettre en avant toute cette nouvelle scène et de l’intégrer à la playlist, et j’en écoute beaucoup beaucoup – et notamment beaucoup grâce à Groover.
Comment sélectionnez-vous les morceaux que vous programmez ?
C’est un long processus. On en reçoit en moyenne 30 à 40 par jour, surtout depuis qu’on a reçu un prix en 2021 de « Meilleur programmateur musical » où on est arrivé 3ème derrière des grosses radios. On reçoit des gros labels, des grosses maisons de disques, et beaucoup d’artistes nous contactent directement – notamment via la plateforme (via Groover).
Le processus de sélection c’est d’abord que ça colle au style Pop Electro de la radio. On ne diffuse pas, par exemple, tout ce qui est Rock, Métal, et on diffuse très peu de Rap.
Ensuite tout simplement que ce soit bien produit, que ce soit bien fait, que ça dégage de l’émotion derrière.
Le processus d’écoute, me concernant c’est super simple, en fait je ne lis jamais ce qu’il y a écrit. Les artistes m’envoient toujours des textes et je les lis, mais après. J’écoute d’abord, je mets mon casque, et si ça m’inspire je fais mon retour pour leur dire comment ça va se passer, et si c’est bon je valide. Et si ça ne convient pas, je leur dis poliment que ça ne convient pas et je rentre un peu dans le détail sur Groover pour leur expliquer le pourquoi du comment.
Et quand j’ai un doute, l’équipe hebdomadaire d’écoute m’aide à trancher. On écoute ensemble tous les titres qui vont entrer en programmation pour valider une deuxième fois.
| Lire aussi : Comment proposer ses musiques aux radios ?
Lou Calista, Néo Radio, comment s’est passée votre rencontre sur Groover ? Qu’est-ce qui vous a réciproquement donné envie de travailler ensemble ?
Lou Calista : J’ai envoyé mon titre à Néo Radio sur Groover qui m’a répondu avec plein de points d’exclamation et Laurent a programmé mes titres en haute rotation très vite. J’ai découvert cette radio belge et je l’adore, la programmation est démente et on découvre de nouveaux artistes qu’on va aimer au milieu des valeurs sûres.
Néo Radio : Lorsque j’ai découvert Lou Calista, au niveau de la mélodie, au niveau des premières notes de musique, ça m’avait tout de suite intrigué. Je me suis dit « Ah, ce titre là va être bien! ». Et quand on a découvert la voix – Lou Calista a quand même une voix assez spécifique, un timbre de voix qui est assez original qui se démarque des autres – et le style musical Pop Electro c’était pile-poil dans le style de la radio, et dans ce que j’aime écouter moi aussi personnellement. Donc ça a été assez facile d’écouter le titre et puis de le programmer. Il est passé en haute rotation chez nous quand il est sorti, et il passe encore maintenant en moyenne rotation, c’est à dire quelques fois par jour. C’est vraiment un titre qu’on adore et il fait partie des top titres qu’on a diffusé depuis l’année dernière sur Néo Radio.
L’envie de travailler avec Lou Calista ? La qualité de son travail et l’envie de faire venir une artiste française en Belgique pour la faire découvrir aux belges. En Belgique il n’y a malheureusement pas énormément d’artistes de nouvelle scène française qui passent dans les autres radios. Il y en a mais on parle surtout des grands artistes classiques ou issus de grosses maisons de disques. Donc l’envie c’est de faire découvrir à la population belge, et mettre en avant le talent de Lou Calista
Lou Calista, Néo Radio, quels seraient vos conseils aux jeunes artistes en développement ?
Lou Calista : Mes conseils, c’est de toujours s’amuser, d’être 50% artiste et explorateur sans limites, mais aussi 50% conscient du métier et de la construction de soi exigeante qu’il demande, et surtout de se laisser du temps pour réussir.
Néo Radio : Le gros conseil c’est toujours de persévérer, de ne jamais laisser tomber. SI vraiment la musique c’est ce qui vous intéresse, continuez à travailler, travailler, travailler, et ne pas se reposer sur ses lauriers. Je reçois beaucoup de titres d’artistes justement où on entend que ce n’est pas travaillé forcément à fond, ou alors ils ont mis plus l’accent sur le clip au lieu de travailler plutôt sur la voix ou sur la musique. Tous les artistes ont de quoi faire de la chouette musique, mais il faut vraiment persévérer. Et quand justement un programmateur ou un label vous dit non, ce n’est pas forcément parce qu’il n’aime pas votre musique mais peut-être parce qu’elle manque simplement de travail. Il faut croire en ses rêves, il ne faut jamais lâcher, il faut contacter un maximum de gens.
Des conseils il y en a plein, mais la base c’est vraiment de faire son titre, sa production de la meilleure façon possible, et surtout que ça vienne du coeur, parce qu’en général toutes les chansons qui viennent du coeur c’est celles qui seront les plus parlantes émotionnellement pour les gens, peu importe le style de musique.
| Lire aussi : 4 musiques envoyées sur Groover se retrouvent dans un film Netflix
—