L’artiste Josia gagne en visibilité grâce à Groover

par Marguerite Beaussant
Josia - Rappeur

À l’occasion de la sortie de son nouveau morceau « Douleur exquise », et parce que son projet musical regorge de pépites, nous sommes partis à la rencontre de Josia, un artiste à découvrir sans plus tarder si vous ne le connaissez pas déjà 🔥 Découvrez son parcours inspirant et comment Groover a pu l’aider à gagner en visibilité !

J’ai beaucoup de placements en playlist grâce aux campagnes Groover que je lance à chaque sortie.

Josia

Hello Josia ! Peux-tu nous parler un peu de toi et de ta musique ? 

Hello ! 🙂 J’ai commencé la musique très jeune. Ma mère voulait m’inscrire à la guitare mais toutes les places étaient prises et il ne restait que la trompette… donc j’y suis allé ! Plus tard j’ai été assez curieux et j’ai quand même pu suivre des cours de guitare (enfin !) et de batterie. J’aime beaucoup écrire, et j’ai finalement trouvé dans la chanson un moyen de m’exprimer et d’exorciser un peu mes états d’âmes. J’aime réfléchir à la vie, aux choses qui m’animent et j’essaye au travers de ma musique d’en apprécier sa complexité. J’ai donc des thèmes assez personnels et introspectifs mais je pense quand même que les gens peuvent s’y reconnaître ! Concernant l’esthétique musicale, la trompette prend un part importante dans la composition. Petit à petit j’ai affiné mon identité artistique pour finalement aboutir à une direction pop alternative, avec des influences hip-hop, électronique et orchestrales.

Selon toi, quelles seraient les meilleures conditions pour découvrir ta musique ?

En concert ! J’ai élaboré, avec des musiciens, un spectacle qui me ressemble et qui se veut original. La scène c’est ce que je préfère et à chaque représentation j’essaye de partager toute mon énergie avec le public ! Au moment même où j’écris ces lignes, je suis en studio en train de ré-arranger mes morceaux pour le live. L’idée c’est que même en connaissant le projet sur les plateformes, le public puisse vivre une nouvelle expérience de mes chansons en concert et en découvrir une facette différente.

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Comment en es-tu venu à créer ton projet et à le faire sérieusement ?

Je finissais mes études de dentiste à Brest et je me demandais si je voulais vraiment faire ça tous les jours de ma vie. Alors j’ai déménagé à Paris avec l’idée de vivre plus intensément et d’accomplir un rêve : faire un album de musique. Je n’avais aucune idée de comment faire mais je me suis payé des sessions studio pour essayer. De là j’ai rencontré des professionnels, des managers, des labels etc… et je me suis intéressé au fonctionnement de l’industrie musicale. Plus j’évoluais et plus je voulais évoluer. Avec le temps j’ai finis par créer mon propre label et développer ma carrière à un point professionnel. Finalement je vais même arrêter mon travail cet été pour me consacrer à la musique à 100% !

Comment avais-tu entendu parler de Groover pour la première fois et qu’est-ce qui t’a poussé à utiliser la plateforme ? Où en était ton projet à l’époque ?

A partir du moment où j’avais envie de diffuser un minimum mes compositions, avoir des feed-back professionnels et rechercher un entourage musical, Groover s’est très vite imposé comme la plateforme principale. Je l’ai trouvé et utilisé assez vite après avoir fait quelques recherches sur internet. C’était le meilleur moyen pour moi d’évoluer à une époque où je n’avais pas accès aux médias ni aux playlists. Et aujourd’hui, à un stade plus avancé  j’utilise toujours Groover ! Je fais souvent un tour sur la page qui référence les tremplins du moment, et j’ai beaucoup de placements en playlist grâce aux campagnes Groover que je lance à chaque sortie !

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Est-ce que ça t’a aidé ?

Groover m’a beaucoup aidé ! D’une part pour identifier les différents professionnels de la musique et d’autre part pour diffuser mes projets. A force de persévérance et de remise en question j’ai pu développer ma musique et tisser avec Groover une relation plus importante puisqu’ils sont devenu mes distributeurs via leur programme d’accompagnement « Groover Obsessions ». Ce qui en fait mon partenaire principal aujourd’hui !

Si tu devais résumer l’évolution de ton projet en quelques grandes étapes (passé, présent et futur), quelles seraient-elles ?

Mon évolution pourrait se dessiner en « entonnoir ». J’ai dû être très large, essayer plein de choses, plein d’esthétiques musicales, faire des erreurs etc… pour finalement réduire le champs à quelque chose de très précis et en construire ma direction artistique. J’ai fait évoluer ma musique en même temps que ma stratégie de carrière, jusqu’à pouvoir en discerner plus distinctement la route à suivre pour avancer. Pour résumer les grandes étapes pourraient être :
Passé – Première session studio, rencontre de Laure Milan qui m’a managé pendant 2 ans, signature dans un petit label indépendant, premier EP, premier featuring avec Georgio via ce label. 
Présent – création de mon propre label, travail musical et visuel de ma D.A, travail de mon prochain projet « le bonheur, désespérément », victoire d’un tremplin et soutien en SMAC, featuring avec Nemir.  
Futur – j’aimerais me développer aux yeux des professionnels de l’industrie (Jouer au MaMA, Bise festival), je vise une participation au tremplin des inouïs du printemps de Bourges, au FAIR. D’ici fin 2024 j’espère pouvoir remplir une salle comme la Maroquinerie à Paris (500 personnes). Ça serait un super marqueur de mon évolution !

Qu’est-ce qu’il s’est passé de plus fou jusqu’ici pour toi ?

J’ai pu faire des featuring et partager des moments en studio avec des artistes que j’écoute H24 sur Spotify comme Georgio et Nemir ! C’est assez dingue quand je pense d’où j’ai commencé ! Récemment ma victoire au tremplin de Seine et Marne m’a aussi ouvert des portes !

Quel conseil donnerais-tu aux artistes qui débutent dans le monde de la musique ?

Je dirais qu’il faut cultiver sa différence. On a tous quelque chose qui nous rend unique et c’est ce qu’il faut réussir à sublimer dans son art, que ça soit dans les paroles ou les mélodies ou dans les instrumentales. La plus grande erreur serait je pense de trop vouloir s’inspirer d’un artiste au point de devenir des secondes versions de cette inspiration. Et le conseil le plus important : débarrassez-vous de l’ego ! Il faut savoir se remettre en question, douter (mais pas trop quand même !), écouter les autres, se montrer respectueux… faire preuve de valeurs humaines qui ont autant d’importance que votre musique en elle même !

Y a-t-il une actualité que tu voudrais partager avec nous ?

Mon prochain projet « le bonheur, désespérément » sera disponible le 09 juin ! Ma lecture du livre éponyme du philosophe André Comte-Sponville m’a inspiré cette musique, et au terme de ma création j’ai pu le rencontrer et échanger sur le projet ! J’ai capturé sa voix pendant ce moment et je l’ai incrusté dans mes musiques ! C’est un travail qui m’a pris 2 ans de réflexions, et je vous invite à aller écouter 🙂

Un petit mot pour conclure ?

Pour conclure je dirais : peu importe la destination, c’est la route qui est belle ! Une petite expression simple mais profonde à la fois, qui donne à la vie son intensité !
Bisous Groover et merci pour tout !!

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