Le très talentueux artiste indie-pop/folk basé à New York, Stella., crée une musique évoquant le chagrin d’amour, le deuil et les bouleversements de la vie. Attirés par sa couleur musicale et sa vision artistique, nous avons voulu le rencontrer pour plonger dans son parcours, ses inspirations, mais aussi comprendre comment Groover l’aide à se connecter avec de nouveaux publics.
“En recherchant et planifiant mes sorties, j’ai eu la chance de tomber sur Groover et cela a été un véritable game changer, c’est le moins qu’on puisse dire !” – Stella.
Peux-tu nous parler un peu de toi et de ton projet musical ? Comment en es-tu venu à créer ton projet et à le prendre au sérieux ?
Mon nom d’artiste est Stella. (mais mon vrai nom est Daniel) et je suis un auteur-compositeur-interprète né, élevé et basé à New York City qui écrit de la musique indie-pop/folk et comme la plupart des projets musicaux, Stella. est né d’un chagrin d’amour.
J’ai créé Stella. en 2018 comme un exutoire pour canaliser cette douleur et pour explorer un aspect différent de mon écriture musicale.
Pour le contexte, j’ai deux autres projets musicaux : un où j’écris et interprète de la musique pop/funk sous le nom « Francis Aud » (que j’ai commencé en 2017) et puis un autre où j’écris, enregistre et produis de la musique pour enfants aux côtés d’un ami sous le nom « Matt & Dan » (que j’ai commencé en 2020) et donc jusqu’à maintenant, je m’étais concentré sur l’écriture de musique pop très formatée, que j’aime appeler « safe ».
J’ai sorti un EP et un single sous Stella. et j’ai même écrit un projet entier pendant la pandémie (que je viens de sortir). Cependant, la vie s’est interposée et pendant une longue période de 2021 à 2023, je n’ai vraiment pas fait grand-chose musicalement… Je me sentais tellement épuisé par les performances en tant que « Francis Aud » que je ne pouvais plus me reconnaître dans la joie et l’innocence de la musique pour enfants que j’écrivais avec « Matt & Dan ».
J’ai pris ce projet au sérieux après la mort de mon père à l’issue d’un long combat contre le cancer en 2022. Je n’ai même pas touché un instrument ou écrit une chanson pendant environ 8 mois… Vers le milieu de l’année 2023, j’ai décidé de reprendre ma guitare comme moyen de lui rendre hommage à travers la musique, et les chansons ont commencé à couler de source.
Et nous voilà maintenant !
Comment décrirais-tu ta musique ? À ton avis, quelles seraient les meilleures conditions pour découvrir ta musique ?
J’aime plaisanter et dire que j’écris de la « pop existentielle/de deuil » mais sérieusement, en tant qu’ancien passionné de poésie avant de commencer à explorer l’écriture de chansons, je me retrouvais généralement à explorer et réfléchir sur des questions sur la vie, l’amour, le deuil, le chagrin d’amour, bref des sujets plutôt légers, tu vois ?
Donc pour faire court, je le formulerais ainsi : ma musique est parfaite pour toi si tu traverses actuellement une rupture, une perte ou un changement majeur dans ta vie.
Comment as-tu découvert Groover et qu’est-ce qui t’a convaincu d’utiliser la plateforme ? Comment t’a-t-elle aidé ?
Avant cette année, la dernière fois que j’avais sorti un son sous le nom Stella. c’était en 2019. Je sentais que j’avais beaucoup de choses à rattraper pour comprendre comment le paysage des playlists avait changé en mon absence.
J’étais déjà familier avec SubmitHub ainsi que d’autres sites de playlisting et blogs qui permettaient d’envoyer ta musique directement, mais je n’ai jamais été vraiment satisfait du niveau de feedback, de couverture ou d’engagement que j’avais reçu de leur part dans le passé.
En recherchant et planifiant mes sorties, j’ai eu la chance de tomber sur Groover et cela a été un véritable game changer, c’est le moins qu’on puisse dire !
Mis à part le site web, super facile à utiliser, Groover m’a aidé à atteindre de nouveaux marchés, me mettant en contact avec une audience plus globale, et fournissant un réseau de curateurs robustes et investis qui, pour la grande majorité, fournissent des retours vraiment de haute qualité et approfondis.
Quelles opportunités as-tu eues grâce à Groover ?
Bien qu’aucune opportunité de performance ne se soit concrétisée pour l’instant (croisons les doigts !), j’ai eu l’opportunité d’élargir mon audience vers des marchés où je n’avais jamais pu prendre pied auparavant.
Et en fournissant les adresses email des curateurs, Groover a rendu super facile la construction de relations personnelles avec les curateurs, ce qui m’a même permis de trouver des moyens de collaborer en dehors de leur plateforme !
La plus grande opportunité que j’ai obtenue grâce à Groover est la chance d’apprendre où et comment ma perception de la musique peut être en décalage avec les playlists auxquelles j’envoie ma musique. Par exemple, alors que j’aurais pu croire que j’étais le candidat parfait pour certaines playlists, les pros m’ont expliqué avec des commentaires bien construits en quoi ce n’était pas tout à fait le cas. Cette expérience m’a clairement aidé à affiner ma recherche et mes campagnes !
Quels sont tes projets à venir et autres bonnes nouvelles que tu aimerais partager ?
Après cinq longues années depuis ma dernière sortie en tant que Stella. en 2019, je suis fier d’annoncer que je viens de sortir mon deuxième EP ‘A Study in Balance’ l’été dernier (c’est un projet dont je suis extrêmement fier) ainsi qu’un single récent, « Friendly Reminder » que j’ai promu en utilisant une fausse application de rencontres que j’ai créée.
Je vais sortir un EP cette année avant de commencer à sortir des chansons de mon premier album complet. Il y a beaucoup de musique qui arrive alors restez connectés !
👉 Suivez-le sur Instagram
Quel conseil donnerais-tu aux artistes qui commencent un projet musical ?
Ce n’est pas tant un conseil mais plutôt un rappel : Tout dans la vie est un muscle !
- Écrire des chansons est un muscle.
- Sortir de la musique est un muscle.
- Créer des pitchs pour les playlists est un muscle.
- Recevoir des rejets et des critiques est un muscle.
- Avoir l’impression que personne n’écoute, penser sortir de la musique dans le vide, vouloir abandonner et puis te rappeler pourquoi tu fais de la musique en premier lieu est un muscle !
On sait bien ce qu’on peut obtenir quand tu travailles ton muscle et ce qui n’arrive pas quand tu le laisses fondre…
Oh, et une chose de plus : indépendamment du nombre de streams qu’ils reçoivent ou pas, des playlists sur lesquelles ils sont mis en avant ou non, des distinctions, des accomplissements, etc. Je ne vois pas assez de collègues artistes se donner du crédit pour tout le travail accompli et pour le partager alors que l’on exerce dans l’une des industries les plus difficiles. Alors donnez-vous de l’amour !
Quelques mots de fin ?
Mes deux parents sont des immigrants de la République dominicaine. Ils ont grandi dans des fermes, ont dû marcher des kilomètres pour aller à l’école et ont ensuite dû surmonter beaucoup d ‘adversités quand ils ont déménagé en Amérique.
Être né ici aux États-Unis combiné avec l’explosion technologique en accès libre sont des choses dont mes parents ne pouvaient même pas rêver.
Les mises en avant dans les playlists, les comptes de streams et les distinctions ne signifient pas grand-chose pour moi parce que je suis chanceux d’avoir les moyens de partager de la musique pour me connecter avec les gens, ce qui au final est tout ce qui compte.
Quel cadeau ! Donc merci Groover pour l’opportunité !
Oh, et j’espère que vous écouterez tous ma musique aussi !
